Registre social, psychologique.
L’objectif touche la question de la santé mentale : les migrants ont des trajectoires difficiles, qui induisent un déracinement et une perte de repères. Leur permettre d’exprimer leur référentiel est un premier point nécessaire avant qu’ils ne puissent, à minima, accéder au notre : « qui suis-je » qui prévaut au « qui puis-je être ».
Chaque individu a une perception du monde qui lui est propre. Et, selon les cultures, la réponse à la question du « qui suis-je », peut encore varier :
- Évocation du métier : « cultivateur ».
- De sa place géographique : « de la vallée de Bâmiyân ».
- De sa lignée familiale : « je suis le fils de… ».
- Du prénom, qui est de fait la première existence, celle de la nomination (Attention, si le sujet ne peut que se nommer, il est possiblement une aiguille perdue dans un océan sans pôles magnétiques).
- « Personne », « perdu », « en colère » : réponses qui posent la problématique psychologique de la mise en insécurité générée par le déracinement.
K-par-cas permet de prendre en compte ces différentes approches. Il facilite pour chacun l’expression de son identité.